26 octobre 2015
Comme tous les jours où je me lève depuis une semaine, l'état de mon cerveau se dégrade de jour de jour et plus en plus. Déjà, je dors au minimum 14H00 à 16H00 et, systématiquement, j'ai des maux des têtes qui m'obligent à prendre de l'aspirine dès mon lever. De même, il m'est impossible de me concentrer sur quoi que ce soit, car dès que je m'arrête sur quelque chose, des bourdonnements envahissent ma tête, voire la font tourner. De la même façon, toujours depuis une bonne semaine, je suis presque constamment ballonné, nauséeux, et de ce fait, je mange de moins en moins. Ensuite, je me suis aperçu qu'entre mon réveil et mon véritable éveil, il fallait qu'il s'écoule un intervalle d'au moins quatre heure. Entre-temps je suis véritablement dans le gaz et plus la journée avance, a force de parler, de converser, d'écouter en essayant de comprendre ce l'on me racontait, plus je perdais mes facultés langagières, moins je trouvais mes mots, c'était parfois le trou de mémoire complet. Vue cette évolution guère engageante, j'ai hâte de passer le nouvel examen que m'a prescrit le professeur Mazeron, voir ce qu'il en est plus exactement, puis prendre acte de ce qu'il décidera en conséquence.
En attendant, je passe peu de temps avec ma fille, force est de le constater. Effectivement, ne pouvant me déplacer que peu de temps debout, je ne sorts que dans mon quartier, au café, Je peux donc comprendre que ce ne soit pas spécialement un plaisir pour ma fille de m'y accompagner ou de m'y rejoindre. Donc, en règle générale, je lui laisse mon ordinateur le temps que je suis dehors, raison pour laquelle j'écris beaucoup moins, et lorsque je rentre il est souvent aux alentours de minuit. Enfin de compte, il n'y a que quand nous sommes invités chez quelqu'un que nous passons un véritable moment ensemble. D'ailleurs, avant son retour chez sa mère, ma sœur nous invite à dîner mercredi soir. De même, hier nous avons déjeuner chez l'un de mes amis d'enfance qui habite en grande banlieue avec sa famille, Césard. Elle a ainsi découvert sa femme et ses enfants, dont un fille de quinze ans, fille avec laquelle il est convenue qu'elles se revoient jeudi. C'est vendredi que ma fille retournera chez sa mère. Par contre je lui ai offert un livre, « Le monde de Sophie », un livre d’initiation à la philosophie.
De l'autre côté, je ne cesse de penser à Cynthia, à sa mère et au reste de sa famille. Tous les jours, avec son père, elle passe ses après-midi avec sa mère, dans sa chambre médicalisée. Puisqu'il a été décidé d'arrêter les soins, l'état général se dégrade rapidement. Non seulement elle dort ou somnole la plupart du temps, mais de plus ne se nourrit presque plus, et lorsqu'elle se nourrit, elle ne parvient pas à garder ce qu'elle a mangé. Pourtant elle grossi, gonfle, ce qui est l'effet des tumeurs qui continuent à se développer. Oui, là j'aimerai être au côté de ma compagne. Je ne sais pas si ma présence lui serait d'une quelconque utilité, mais je veux le croire. Aussi j'ai hâte de connaître mon planning à venir sur Paris pour planifier un voyage sur Belfort.
Comme tous les jours où je me lève depuis une semaine, l'état de mon cerveau se dégrade de jour de jour et plus en plus. Déjà, je dors au minimum 14H00 à 16H00 et, systématiquement, j'ai des maux des têtes qui m'obligent à prendre de l'aspirine dès mon lever. De même, il m'est impossible de me concentrer sur quoi que ce soit, car dès que je m'arrête sur quelque chose, des bourdonnements envahissent ma tête, voire la font tourner. De la même façon, toujours depuis une bonne semaine, je suis presque constamment ballonné, nauséeux, et de ce fait, je mange de moins en moins. Ensuite, je me suis aperçu qu'entre mon réveil et mon véritable éveil, il fallait qu'il s'écoule un intervalle d'au moins quatre heure. Entre-temps je suis véritablement dans le gaz et plus la journée avance, a force de parler, de converser, d'écouter en essayant de comprendre ce l'on me racontait, plus je perdais mes facultés langagières, moins je trouvais mes mots, c'était parfois le trou de mémoire complet. Vue cette évolution guère engageante, j'ai hâte de passer le nouvel examen que m'a prescrit le professeur Mazeron, voir ce qu'il en est plus exactement, puis prendre acte de ce qu'il décidera en conséquence.
En attendant, je passe peu de temps avec ma fille, force est de le constater. Effectivement, ne pouvant me déplacer que peu de temps debout, je ne sorts que dans mon quartier, au café, Je peux donc comprendre que ce ne soit pas spécialement un plaisir pour ma fille de m'y accompagner ou de m'y rejoindre. Donc, en règle générale, je lui laisse mon ordinateur le temps que je suis dehors, raison pour laquelle j'écris beaucoup moins, et lorsque je rentre il est souvent aux alentours de minuit. Enfin de compte, il n'y a que quand nous sommes invités chez quelqu'un que nous passons un véritable moment ensemble. D'ailleurs, avant son retour chez sa mère, ma sœur nous invite à dîner mercredi soir. De même, hier nous avons déjeuner chez l'un de mes amis d'enfance qui habite en grande banlieue avec sa famille, Césard. Elle a ainsi découvert sa femme et ses enfants, dont un fille de quinze ans, fille avec laquelle il est convenue qu'elles se revoient jeudi. C'est vendredi que ma fille retournera chez sa mère. Par contre je lui ai offert un livre, « Le monde de Sophie », un livre d’initiation à la philosophie.
De l'autre côté, je ne cesse de penser à Cynthia, à sa mère et au reste de sa famille. Tous les jours, avec son père, elle passe ses après-midi avec sa mère, dans sa chambre médicalisée. Puisqu'il a été décidé d'arrêter les soins, l'état général se dégrade rapidement. Non seulement elle dort ou somnole la plupart du temps, mais de plus ne se nourrit presque plus, et lorsqu'elle se nourrit, elle ne parvient pas à garder ce qu'elle a mangé. Pourtant elle grossi, gonfle, ce qui est l'effet des tumeurs qui continuent à se développer. Oui, là j'aimerai être au côté de ma compagne. Je ne sais pas si ma présence lui serait d'une quelconque utilité, mais je veux le croire. Aussi j'ai hâte de connaître mon planning à venir sur Paris pour planifier un voyage sur Belfort.